ACTUALITÉS ET TÉMOIGNAGES

NOUVELLES

(Châtelaine – 8 novembre 2016) – Réfugiées à la Maison Flora Tristan, des femmes issues du monde entier pansent leurs blessures et apprennent leur nouveau rôle de chef de famille. Moulée dans un legging crème et un t-shirt corail, Sonia* était jusqu’à récemment drapée de noir de la tête aux pieds. Depuis qu’elle vit à la Maison Flora Tristan, à Montréal, cette Algérienne de 22 ans s’est métamorphosée.

QUÉBECle 8 mai 2023 /CNW/ – Le gouvernement du Québec poursuit le projet d’implantation des bracelets antirapprochements (BAR) dans quatre régions du Québec, soit celles de Montréal, de la Côte-Nord, de l’Estrie et du Centre-du-Québec. Le déploiement de cette mesure de lutte contre la violence conjugale et les féminicides se déroule donc comme prévu, avec à ce jour 65 BAR imposés au Québec.

Le Devoir (29 août, 2023) – En un mois au Québec, deux femmes et trois enfants ont perdu la vie aux mains d’un conjoint et d’un père violent et contrôlant, qui s’est lui-même suicidé ou a tenté de le faire. Comme toujours, nous sommes bouleversées face à ces féminicides et à ces infanticides à répétition, et envoyons nos pensées solidaires aux familles des victimes.

La Presse (Québec) – Les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale manquent de places. Dans plusieurs régions, comme à Montréal, elles affichent régulièrement complet, alors que le gouvernement mène des campagnes publicitaires pour inciter les Québécois à intervenir quand ils sont témoins de situations conjugales violentes. Avec les demandes d’aide qui explosent, les intervenantes réclament de nouveaux investissements de Québec.

TÉMOIGNAGES

TÉMOIGNAGES

Résidentes

Ex-résidente 1re étape
« Je ne savais pas que de telles maisons d’hébergement existaient et, dans ma tête, j’avais refusé d’y aller, car ma perception était erronée. J’avais peur de me retrouver avec des personnes droguées, en situation d’itinérance, etc. J’ai paniqué, à vrai dire, mais je ne regrette pas d’avoir osé donner une chance à la MFT. Une fois de plus, mille mercis à toutes les personnes que j’ai eu le privilège de côtoyer durant mon séjour. Vous avez toutes et tous été en quelque sorte des petites fées semant du bonheur. »
Parole de A. résidente à la seconde étape
« La Maison Flora Tristan représente le passage vers une nouvelle vie pour les femmes qui arrivent dans ce lieu. Ici, j’ai trouvé une atmosphère chaleureuse où les intervenantes s’occupent très attentivement de nous. Moi, personnellement, j’ai retrouvé la confiance en moi-même avec l’assistance des intervenantes M et J. Finalement, je souhaite bonne chance à tout le personnel qui travaille très fort pour soutenir les femmes en besoin et aussi bonne chance pour les gens qui subventionnent généreusement la Maison Flora Tristan. Merci infiniment à toutes! ».
Témoignage d’une mère de trois enfants hébergée à la seconde étape
« Au nom de ma famille qui se trouve en Afrique, au Cameroun, et qui se joint à mes filles et à moi, nous disons une fois de plus MERCI à la Maison d’hébergement Flora Tristan-seconde étape. Merci pour tout ce que vous faites pour améliorer les conditions des femmes hébergées. »
Ex-Résidente - seconde étape
« J’ai eu un séjour positif à la Maison Flora Tristan-seconde étape. Elle m’a porté bonheur, parce que j’y suis entrée en larmes et désespérée, mais aujourd’hui, j’en ressors avec un large sourire, forte avec plein d’espoir. Car avec l’aide de la responsable qui m’a aidée pour la demande d’un HLM, six mois après, je suis appelée pour un logement de 5 1/2. Aussi, toujours grâce à la Maison Flora Tristan-seconde étape, mes deux filles ont été admises dans un CPE du secteur. Et mon divorce est prôné. Je suis célibataire, Dieu merci. »
Témoignage d’une femme de 60 ans en première étape
Davorka (nom d'emprunt) n’imaginait pas qu’un tel organisme existait. Toutes les intervenantes étaient gentilles, compétentes et professionnelles. Elles se sont occupées de ses papiers d’immigration, de son divorce, lui ont trouvé une avocate, la carte médicale, etc. Elles se sont occupées des choses administratives et l’ont beaucoup aidée sur le plan humain et psychologique. Elles lui ont redonné le goût à la vie.
Ex-résidente 1re étape
« Je ne savais pas que de telles maisons d’hébergement existaient et, dans ma tête, j’avais refusé d’y aller, car ma perception était erronée. J’avais peur de me retrouver avec des personnes droguées, en situation d’itinérance, etc. J’ai paniqué, à vrai dire, mais je ne regrette pas d’avoir osé donner une chance à la MFT. Une fois de plus, mille mercis à toutes les personnes que j’ai eu le privilège de côtoyer durant mon séjour. Vous avez toutes et tous été en quelque sorte des petites fées semant du bonheur. »
Paroles - M. Ex-Résidente
« J’ai appris que peu importe l’âge, la nationalité ou la langue, on peut se comprendre quand le cœur souffre. On apprend à se connaître ici, à s’affirmer, à voir qu’on a subi du mal et que ce n’était pas normal, on s’apporte beaucoup de bons conseils entre nous, les femmes, et on apprend les unes les autres à se débrouiller. »
Paroles - F. Participante - Programme Femme-Relais
« Pour moi, je suis sortie de l’isolement, je vois des gens, je parle, je partage et je développe ma capacité à écouter les autres. J’apprends à prendre soin de moi et à m’écouter. L’un de mes plus beaux souvenirs de la formation, c’est lorsqu’on est sorties pour la première fois dans un café… Depuis, j’arrive à sortir seule avec moi-même, ne pas avoir peur et être bien en ma compagnie. »
Paroles - K. Participante - Programme Femme-Relais
« Pour moi, le programme d’intégration sociale du CREP, c’est de pouvoir vivre à nouveau, après toutes ces années à avoir été enfermée avec un bourreau. Apprendre à se connaître, se faire un nouvel entourage, se faire confiance, reconnaître ses forces et ses valeurs, pou- voir apprendre à s’aider avec différentes res- sources. Voir que nous ne sommes pas seules dans notre situation. J’ai aussi appris sur les différentes cultures, la nourriture et les ma- nières de voir la vie. »
Ex-résidente 1re étape
« L’ordre est la première loi du ciel. Ça me vient à l’esprit sur mon séjour à la seconde étape de la Maison Flora Tristan. Quand je suis arrivée avec mon enfant, je me sentais en chaos et perdue. Par où commencer? Il y avait beaucoup de démarches à faire : acheter par ici, payer par-là, prendre des rendez-vous à l’aide juridique, aller au CLSC. Mais surtout comment peut-on apprendre à être autonome pour reprendre le pouvoir de ma vie? Je me considère une femme chanceuse car j’ai connu beaucoup de femmes à la Maison Flora Tristan avec lesquelles j’ai appris ça. »

Membres du personnel

Soufia Araq , Coordonnatrice clinique

« C’est avec enthousiasme que j’ai accepté le défi de mettre en place les services externes de la Maison Flora Tristan : un service qui veut aider et accompagner les femmes et leurs enfants dans leur processus de reprise de pouvoir. »

Marie Faija, Adjointe à la direction

« Les femmes peuvent sortir du cycle de la violence. La sensibilisation, la prévention et l’intervention sont des clés qui font partie de la solution. Je crois par ailleurs qu’en travaillant de façon collective, et ce à tous les niveaux/paliers de notre société, nous pouvons faire une différence. »

Dominique Parrot, Intervenante psychosociale

« Bien qu’un sentiment d’impuissance surgisse chaque fois que nous entendons qu’une autre femme a été tuée, je crois qu’en tant qu’intervenante, je contribue à mettre fin à la violence contre les femmes en me présentant chaque jour au travail et en accompagnant les victimes de violence conjugale. »

Marie Faija, Adjointe à la direction

« Cette année, la violence faite aux femmes n’a pas cessé de faire les manchettes ! Bien trop souvent, l’actualité m’a laissée sans mots et un goût amer en bouche ! En effet, un véritable tsunami a secoué le Québec… et le nombre de féminicides a battu tous les records. Un triste record qui chaque fois frappe comme un coup, qui chaque fois me révolte !

Soufia Araq , Coordonnatrice clinique

« C’est avec enthousiasme que j’ai accepté le défi de mettre en place les services externes de la Maison Flora Tristan : un service qui veut aider et accompagner les femmes et leurs enfants dans leur processus de reprise de pouvoir. »

Marie Faija, Adjointe à la direction

« Les femmes peuvent sortir du cycle de la violence. La sensibilisation, la prévention et l’intervention sont des clés qui font partie de la solution. Je crois par ailleurs qu’en travaillant de façon collective, et ce à tous les niveaux/paliers de notre société, nous pouvons faire une différence. »

Dominique Parrot, Intervenante psychosociale

« Bien qu’un sentiment d’impuissance surgisse chaque fois que nous entendons qu’une autre femme a été tuée, je crois qu’en tant qu’intervenante, je contribue à mettre fin à la violence contre les femmes en me présentant chaque jour au travail et en accompagnant les victimes de violence conjugale. »

Marie Faija, Adjointe à la direction

« Cette année, la violence faite aux femmes n’a pas cessé de faire les manchettes ! Bien trop souvent, l’actualité m’a laissée sans mots et un goût amer en bouche ! En effet, un véritable tsunami a secoué le Québec… et le nombre de féminicides a battu tous les records. Un triste record qui chaque fois frappe comme un coup, qui chaque fois me révolte !

Soufia Araq , Coordonnatrice clinique

« C’est avec enthousiasme que j’ai accepté le défi de mettre en place les services externes de la Maison Flora Tristan : un service qui veut aider et accompagner les femmes et leurs enfants dans leur processus de reprise de pouvoir. »

Marie Faija, Adjointe à la direction

« Les femmes peuvent sortir du cycle de la violence. La sensibilisation, la prévention et l’intervention sont des clés qui font partie de la solution. Je crois par ailleurs qu’en travaillant de façon collective, et ce à tous les niveaux/paliers de notre société, nous pouvons faire une différence. »

Dominique Parrot, Intervenante psychosociale

« Bien qu’un sentiment d’impuissance surgisse chaque fois que nous entendons qu’une autre femme a été tuée, je crois qu’en tant qu’intervenante, je contribue à mettre fin à la violence contre les femmes en me présentant chaque jour au travail et en accompagnant les victimes de violence conjugale. »

Marie Faija, Adjointe à la direction

« Cette année, la violence faite aux femmes n’a pas cessé de faire les manchettes ! Bien trop souvent, l’actualité m’a laissée sans mots et un goût amer en bouche ! En effet, un véritable tsunami a secoué le Québec… et le nombre de féminicides a battu tous les records. Un triste record qui chaque fois frappe comme un coup, qui chaque fois me révolte !

Soufia Araq , Coordonnatrice clinique

« C’est avec enthousiasme que j’ai accepté le défi de mettre en place les services externes de la Maison Flora Tristan : un service qui veut aider et accompagner les femmes et leurs enfants dans leur processus de reprise de pouvoir. »

Marie Faija, Adjointe à la direction

« Les femmes peuvent sortir du cycle de la violence. La sensibilisation, la prévention et l’intervention sont des clés qui font partie de la solution. Je crois par ailleurs qu’en travaillant de façon collective, et ce à tous les niveaux/paliers de notre société, nous pouvons faire une différence. »

Dominique Parrot, Intervenante psychosociale

« Bien qu’un sentiment d’impuissance surgisse chaque fois que nous entendons qu’une autre femme a été tuée, je crois qu’en tant qu’intervenante, je contribue à mettre fin à la violence contre les femmes en me présentant chaque jour au travail et en accompagnant les victimes de violence conjugale. »

Marie Faija, Adjointe à la direction

« Cette année, la violence faite aux femmes n’a pas cessé de faire les manchettes ! Bien trop souvent, l’actualité m’a laissée sans mots et un goût amer en bouche ! En effet, un véritable tsunami a secoué le Québec… et le nombre de féminicides a battu tous les records. Un triste record qui chaque fois frappe comme un coup, qui chaque fois me révolte !