HÉBERGEMENT

« Je ne savais pas que de telles maisons d’hébergement existaient et, dans ma tête, j’avais refusé d’y aller, car ma perception était erronée. J’avais peur de me retrouver avec des personnes droguées, en situation d’itinérance, etc. J’ai paniqué, à vrai dire, mais je ne regrette pas d’avoir osé donner une chance à la MFT. Une fois de plus, mille mercis à toutes les personnes que j’ai eu le privilège de côtoyer durant mon séjour. Vous avez toutes et tous été en quelque sorte des petites fées semant du bonheur. »
- Ex-résidente
1re étape

HÉBERGEMENT
1RE ÉTAPE

Nos services d’aide et d’hébergement 1re étape répondent aux urgences de sécurité de femmes et d’enfants victimes de violence conjugale, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et ce, 365 jours par année !

Cette 1re forme d’hébergement permet aux femmes et aux enfants de se reconstruire en reprenant le pouvoir sur leur vie.  La MFT leur offre un endroit pour se poser en toute sécurité, leur permettre de prendre un temps pour entreprendre des démarches pour réorganiser leur vie afin de briser le cycle infernal de la violence conjugale

Les travailleuses de la MFT offrent des services spécialisés en violence conjugale aux femmes et aux enfants qui ont besoin de reprendre leur souffle et de poursuivre une démarche d’autonomie et de reprise de pouvoir sur leur vie. Le travail d’intervention vise à donner aux femmes les moyens de faire le point sur leur vie et d’entreprendre des démarches pour briser leur isolement et pour acquérir les habiletés qui leur permettront d’améliorer leurs propres conditions de vie ainsi que celles de leurs enfants.

Un séjour en maison d’hébergement sert de filet de sécurité protecteur aux femmes et aux enfants qui y cherchent refuge.

HÉBERGEMENT 2E ÉTAPE

Un séjour en maison d’hébergement de 2e étape est crucial dans la trajectoire de vie des femmes qui vivent de la violence conjugale post séparation. L’Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale estime que 8 % des femmes qui terminent un séjour en 1re étape ont besoin d’une place en 2e étape pour assurer leur sécurité. La rupture où l’annonce de la rupture est un moment extrêmement dangereux pour les femmes et leurs enfants.

La violence conjugale postséparation se manifeste au moment où la femme prend la décision de mettre fin à la relation et qu’elle s’inscrit dans une démarche de réorganisation de vie et de reprise de pouvoir. C’est une période où les stratégies de domination et de contrôle de l’ex-conjoint se transforment et se multiplient, exposant ainsi la femme et ses enfants à un plus grand risque d’atteinte à leur sécurité (psychologique et physique) pouvant aller jusqu’à l’homicide.

 

« Il arrive non seulement que la violence se poursuive après la séparation, mais aussi, dans de nombreux cas, que la première agression ait lieu après la séparation. »
- Hotton, T. (2001). « La violence conjugale après la séparation »

Lorsque l’évaluation de la dangerosité démontre un risque imminent, la MFT a recours à la Cellule d’action concertée en violence conjugale de Montréal (C-A-C VC Montréal) afin de mettre en place un filet de sécurité en toute urgence pour protéger la femme et les enfants qui sont en danger d’homicide.

Le marché locatif actuel fait en sorte qu’il peut être difficile pour des femmes de trouver un logement adéquat. De plus en plus de femmes se tournent vers la cohabitation avec des ami.e.s ou des membres de leur famille, ou encore font des demandes dans des maisons d’hébergement offrant des séjours à long terme dans des logements transitoires. Le personnel de la MFT travaille activement pour appuyer ces femmes dans leurs démarches.